Marcel Rozier : « Quickly bientôt parmi nous... »

CARTE POSTALE

L’année 2017 est terminée. Et il faut avouer que nous nous ne la regretterons pas. Déjà, 2017 restera comme une année sans Quickly. Une année marquée par la blessure de notre formidable cheval.   Après sa petite entorse sans gravité à Doha, au mois de février, Quickly a bénéficié de plusieurs mois de soins, de repos et de thalasso. En ce début d’année 2018, Quickky est toujours en thalassothérapie, en Normandie où il bénéficie des bienfaits du milieu marin.

Il devrait rentrer, chez nous, aux écuries, à Bois-le-Roi, au début du mois de février. En fait, nous attendons le feu vert de la vétérinaire pour être sûrs que son kyste au boulet, en dessous de l’articulation, est totalement guéri. Etre sportif de haut niveau, c’est savoir gagner, gérer le succès, garder la tête froide.. C’est aussi savoir perdre, serrer les coudes. 2017 nous l’a appris. Bien sûr, nous ne voulons prendre aucun risque.

C’est pourquoi nous n’avons pas emmené Quickly au Maroc pour le Morocco Royal Tour même si la dernière étape de la compétition clôturait le 10e anniversaire du Salon du Cheval.

C’est évidemment un regret. Nous aurions aimé fêter ce grand évènement avec Quickly mais nous avons des échéances très importantes en  2018, à commencer par  les Jeux Mondiaux de Tryon, en 2018, aux Etats-Unis.  Nous sommes déjà qualifiés. Si Quickly reprend l’entraînement, en février, il restera sept mois de préparation puisque les jeux Mondiaux se déroulent du 10 au 13 septembre.

Ce n’est pas énorme mais nous serons dans les temps. En Normandie, Quickly a musclé son dos dans l’eau douce. Il est magnifique et robuste. Il a également trottiné sur tapis roulant. Nous allons le remettre progressivement au travail pour prolonger le plus longtemps possible sa carrière. Pendant quatre ans, on l’a parfaitement  géré. Nous devons travailler sa résonance au sol. On ne peut pas passer de la thalasso aux épreuves de Grand Prix.  Il faut le remettre en activité progressivement pour travailler son souffle.

Quoi qu’il en soit, il faudrait trouver le plus rapidement possible un autre cheval afin de ménager des plages de repos à Quickly mais aussi et surtout de permettre à Kebir de travailler dans le très haut niveau même quand Quickly est au repos. Pour qu’un cavalier soit performant, il faut qu’il soit au plus haut niveau dans toutes les compétitions. Les barres de 1m60 doivent devenir une habitude. Mais ce n’est pas simple d’autant que nous ne sommes pas les seuls à chercher la perle rare. Néanmoins, nous devons garder à l’esprit qu’il n’existe qu’un seul Quickly...

Depuis cinq ans, nous investissons sur des chevaux âgés de 3 à 5 ans. L’idée, c’est de les fabriquer nous-mêmes. C’est forcément moins cher. Un cheval, nommé Istanbul, âgé de 8 ans, semble sortir du lot. Néanmoins, nous ne pensons pas que ce soit un cheval pour les JO. Mais l’avenir le dira... »

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Placé comme un supplément à la fin du magazine Clin d’œil, le magazine Cheval du Maroc est un rendez-vous incontournable pour les amoureux du cheval et permet, aux non initiés de découvrir la filière équine aux multiples facettes. Il participe, également, à la création d’un lien social entre les différents intervenants du monde du cheval au Royaume. Entre les courses hippiques, le développement du cheval barbe, l’utilisation traditionnelle et moderne du cheval, l’élevage équin, le Salon du Cheval d’El Jadida, le sport équestre, les métiers du cheval ou les cartes postales du cavalier marocain Kebir Ouaddar, les intérêts de lecture ne manquent pas. 

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