Pur-sang anglais nés en 2014: une incroyable génération chez Azzedine Sedrati !

COURSES HIPPIQUES

Au Maroc, les pur-sang anglais nés en 2014 peuvent s’aligner en compétition depuis le 3 juin 2016. Depuis ce jour, cinq courses principales réservées à cette génération ont eu lieu, et les cinq ont été remportées par des représentants du Docteur Azzedine Sedrati (la dernière en date remontant au 30 juin dernier). Une performance exceptionnelle !

Qu’on se le dise, l’écurie Sedrati a de beaux jours devant elle. En atteste sa moisson dans les courses de pur-sang anglais, nés en 2014. Ainsi, le  Prix Ahmed Lyazidi / Critérium des 2 ans (CP-1.750m) pour chevaux nés et élevés, a été la proie de Didawa (Dijeer). On se souvient que cette pouliche avait devancé Rajsman of Grine (Rajsaman). Dans le Prix Jean-Pierre Laforest/Critérium des 2 ans (INT-1.750m), la deuxième course principale réservée à cette génération, la palme est revenue au compagnon de casaque de Didawa, un certain Warscip (Il Ward).

Depuis, celui-ci a pris la deuxième place du Prix Zakaria Hakam/Derby des 3 ans (CP-1.900m) où il n'a pu mettre en doute la supériorité de son compagnon de couleurs, Ruspanter (Russian Cross) avant de remporter tour à tour, le Derby des 3 ans (CP-1.900m) et le Grand Prix de l'Elevage (CP-1.900m).

A cette razzia classique, il faut ajouter d'autres bons poulains, comme Montag (Mount Nelson), Dijback (Dijeer) ou encore Soldush (Soldier Hollow). Ainsi, en douze mois de compétition, cette génération dorée a étalé son talent naissant.

Du jamais vu ? Fort probablement, même s’il est toujours plus difficile de comparer les années aux autres, avec la revalorisation et la multiplication du nombre de courses. Mais comment expliquer un tel score ? Tout d'abord, il faut dire que l'élevage du Docteur Azzedine Sedrati, chez les pur-sang anglais, est relativement jeune. Alors forcément, la qualité ne peut que s'améliorer.

Ensuite, sa réussite s'explique aussi par le nombre (il a été représenté par 24 chevaux différents et a couru 202 fois). Avoir une écurie aussi importante, cela permet de faire un tri, d'avoir plusieurs entraîneurs et dans ces conditions, c'est se donner la chance d’être en haut de l’affiche. De bons résultats qui s'expliquent également par ses talents de dénicheur, puisqu'il achète des chevaux et en élève depuis plus de 30 ans, ce qui veut bien dire qu'il connaît les chevaux et les pedigrees mieux que tout le monde.

Il faut également préciser que le Docteur Azzedine Sedrati sait s’entourer des meilleurs entraîneurs. Si son plus gros contingent est à l'actif du Français Jean-Claude Pecout (13 équidés) qui précède le Marocain Fatmi Ech-Charty (11), il fait également confiance à d'autres entraîneurs du top 5, à l’image de Mustapha El Kandoussi.

On l’a compris, le célèbre propriétaire-éleveur n'est pas arrivé au sommet de la hiérarchie par hasard.

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