Quand Saad Bensalah entretient la douce magie de Sidi Berni....

ÉLEVAGE ÉQUIN

Impossible de se détacher de sa passion quand elle est chevillée au corps avec la force de la culture. Plusieurs fois, Saad Bensalah a essayé de tourner le dos aux écuries pour un diplôme ou un job. Toujours pour faire plaisir aux autres, à ses parents notamment. Toujours, il a regretté. Chaque fois, il n’a pas réussi à chasser le naturel qui est toujours revenu... au galop.

La dernière fois, c’est SAR Feu la Princesse Lalla Amina qui lui a proposé de ranger son costume-cravate de banquier au placard et de prendre le chemin d’une carrière professionnelle dans le giron fédéral. «J’ai demandé cinq minutes de réflexion» rigole Saad. Il n’en fallait pas plus pour rejoindre, le 17 mai 1990, Kebir Ouaddar, Bachir Chaouki, Ahmed Derghal ou Chafik Benkhraba.

Zohr et Abdelrhani, ses parents, finiront par se faire une raison et se réjouir du bonheur du rejeton.

D’autant que le grand-père paternel s’était taillé une belle réputation de cavalier dans le Nord du Maroc. Et si le grand frère Mohcine fut freiné par une blessure au cross, son fils Jamal a percé au  handball, à Rennes où il suit des études de marketing.

Né à Meknès, Saad a été trimballé au gré des mutations d’un papa militaire, suivant une scolarité entre Casablanca, Rabat et Meknès.  C’est à Temara que Wanda, une cavalière polonaise, lui apprend à monter. Il est à peine âgé de dix ans. Sa vie change. Il est piqué par le virus. Et même si le petit Saad, âgé de 12 ans, est éliminé sur la première barre de son première concours à Dar Es-Salam, il ne renoncera pas et enchaînera les victoires.

Après une pause étudiante, Saad ne rate pas l’opportunité de passer un Brevet d’Etat d’Educateur Sportif, à Saint-Chéron, dans l‘Essonne, en 1988, en France.

Il rentrera au?Royaume avec ce prestigieux sésame et deviendra juge officiel FEI de concours .

Aujourd’hui, cet ami des animaux en général et des chevaux en particulier est heureux à Sidi Berni qu’il connait comme sa poche. Même de nuit, il est capable de parcourir le Domaine. Quand il parle de son bureau, il évoque un spot de Sidi-Berni avec une vue imprenable, loin de tout.

C’est là qu’il réfléchit à l’avenir et à la conception des meilleurs chevaux de sport marocains.

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